Violence conjugale : survivre pour vivre

Je suis partie.
Mais il m’a fallu du temps.
Des années à marcher sur des œufs. À excuser. À croire que c’était ma faute.
À cacher les bleus, à baisser les yeux, à me faire petite.
Et puis un jour, j’ai regardé ma fille.
Et je me suis dit : elle mérite mieux. Et moi aussi.
Ce n’est pas facile de partir.
Ce n’est pas simple d’en parler.
Mais ce n’est pas ta faute.
Aujourd’hui, je reconstruis.
Pas à pas. Avec des cicatrices, oui.
Mais aussi avec une force que je ne soupçonnais pas.
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